De son passé religieux reste aussi La Maison des Sœurs, trace d’une communauté bienfaisante, ainsi qu’une multitude de croix jalonnant nos chemins. Ainsi le visiteur observera l’aridité caillouteuse des terres à vigne. Mais il verra aussi que les sarments ont maintenant disparu, remplacés par de multiples pavillons, car le village, situé aux portes de cités industrielles a attiré ici les citadins lassés de la vie urbaine. Ainsi au fil du temps, nombreux furent les migrants qui choisirent de travailler à Roanne et de Vivre à Saint Vincent.
Cela explique la topographie de notre village sans bourg, qui égrène ses mai-sons en lieux dits, au flanc d’un coteau verdoyant : « chez Pion », « au Cherbuet », témoins de propriétaires ancestraux par exemple. Ailleurs ce sera « au Roman », « aux Rippes », « à la Goutte Beaucrenne », « à Chanteperdrix » etc.. Tout ceci sent la vieille France, le calme et la douceur de vivre. Et puis nous sommes aussi « Boisset » par les forêts de chênes qui s’étendaient de Perreux aux bords du Rhins, petit affluent de Loire. De nombreux loups s’y réfugiaient. Ce bois est propice à la futaille et aux grands fermages de nos maisons.
Par ces lignes vous est décrit le support héraldique de notre blason où vous trouvez le Chêne et ses fortes racines, symbole d’invincibilité, la grappe de raisin et le loup. Mais il y a aussi l’aigle à deux têtes des Seigneurs de la Motte.